Culture
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Les Musée & Jardins van Buuren – un des joyaux culturels de Bruxelles – ont intégré, cette année, le réseau international European Route of Historic Gardens, un réseau exclusif de sites emblématiques partageant une passion commune pour l'histoire, l'art et l'architecture des jardins, tels notamment les jardins de Boboli à Florence (Italie) et le parc Serralves à Porto (Portugal). Fondée en 2016, l’European Route of Historic Gardens a pour mission de préserver et de promouvoir le patrimoine culturel lié aux jardins historiques en Europe, tout en encourageant les échanges culturels et le tourisme durable. Les jardins van Buuren sont les premiers jardins belges à rejoindre ce prestigieux itinéraire culturel, placé sous l’égide du Conseil de l’Europe.
Edifiée en 1928, la maison-musée du couple David et Alice van Buuren est un exemple remarquable de l'Art déco et abrite un mobilier rare, des tapis signés, des vitraux, des sculptures et une collection exceptionnelle de tableaux de maîtres belges et internationaux, du 15e au 20e siècle. Les jardins qui l’entourent constituent un véritable chef-d’œuvre de l'art paysager et sont considérés comme l'un des exemples les plus raffinés et les mieux préservés des jardins de l’entre-deux-guerres en Belgique. Ces jardins d'une superficie initiale de 26 ares en 1924, s'étendent aujourd'hui sur 1,2 hectare.

Les Jardins van Buuren ont été créés par les célèbres architectes-paysagistes belges, Jules Buyssens (1872-1958) et René Pechère (1908-2002). Comme le précise le Président en exercice de l’European Route of Historic Gardens : la contribution des deux concepteurs, associée à la sensibilité artistique de la famille van Buuren ainsi qu'à l'engagement et à l'attention de la direction du musée, est aujourd'hui reconnue non seulement par les habitants de Bruxelles, mais aussi par l'ensemble des Européens. Et Manon Magotteaux, Conservatrice des lieux, d’ajouter : les Musée & Jardins van Buuren incarnent bien plus que des espaces d'une beauté exceptionnelle; ils reflètent l'histoire, la créativité ainsi que la relation profonde entre l'humanité et la nature.
M.VD.
Musée et Jardins van Buuren : 41 Avenue Léo Errera – 1180 Bruxelles – www.museumvanbuuren.be
Photos : 1. Vue du jardin – ©van Buuren Museum & Gardens / 2. La grande roseraie – photo : An Mestdag ©van Buuren Museum & Gardens.
Article mis en ligne en septembre 2023

Fondé en 1923, le groupe Warner Bros fête ses cent ans cette année. Il rassemble l’une des collections de marques les plus prospères au monde et se trouve à la pointe de l’industrie du divertissement : de la production de longs métrages, émissions de télévision et films d’animations, aux bandes dessinées, jeux vidéo, produits dérivés, parcs à thème, studios et des licences de marques. Warner Bros possède également un portefeuille de franchises diversifié.
En tant qu’important acteur de l’industrie du cinéma, UGC s’associe au centième anniversaire du studio Warner Bros en proposant, du 15 juillet au 1er octobre 2023, une programmation de 24 chefs-d’œuvre du studio dans ses deux cinémas bruxellois : UGC De Brouckère et UGC Toison d’Or, à raison d’un film chaque week-end. Parmi les films présentés : Casablanca de Michael Curtiz (1942), La Fureur de Vivre de Nicholas Ray (1955), Superman de Richard Donner (1978), Purple Rain d’Albert Magnoli (1985), Impitoyable de Clint Eastwood (1992) ou encore Dunkerque de Christopher Nolan (2017). A noter aussi que François De Brigode (RTBF) se joindra à cette célébration dans le cadre d’événements exclusifs.
Infos et tickets : www.ugc.be
C.F.
Article mis en ligne en juillet 2023

Chaque été, le Théâtre Royal des Galeries organise une tournée «Théâtre aux Châteaux», qui fait halte dans de nombreux châteaux, demeures historiques et lieux particuliers en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette année, c'est «Le Système Ribadier» de Georges Feydeau qui est présenté. Condensé du génie comique de Feydeau, «Le Système Ribadier» regroupe tout ce que le théâtre a de plus enchanteur : un rythme effréné, des formules magnifiques et des personnages qui révèlent leur vrai nature dans l’adversité.
Angèle (Madame Ribadier) était naguère la plus confiante des épouses. Mais ayant découvert, après la mort de son premier mari, qu'elle avait été trompée 365 fois en huit ans de mariage, elle est devenue à l'égard de son second mari d'une jalousie maniaque. Ce qui va obliger Ribadier à concevoir un astucieux «système» qu'il utilisera chaque fois qu'il désire obtenir un peu de liberté. Menteur, il doit être imaginatif pour se tirer des fâcheuses circonstances où l'entraînent ses travers. Son arme redoutable est l’hypnose, qui lui permet de plonger son épouse dans un profond sommeil pour prendre la poudre d’escampette. Son système est découvert par Thommereux, amoureux d’Angèle, qui compte bien profiter de la situation.
Ce spectacle, mis en scène par Sandra Raco et présenté en tournée du 25 juillet au 7 septembre, est joué par les comédiens Arnaud Van Parys (Ribadier), Julie Duroisin (Angèle), Robin Van Dyck (Thommereux), Pierre Haezaert (Savinet), Virgile Magniette (Gusman) et Laure Chartier (Sophie). Léa Gardin en a réalisé le décor et les costumes sont signés Sophie Malacord.
Le calendrier complet des représentations est disponible sur le site : www.trg.be.
M.VD.
Article mis en ligne en juillet 2023

Le Conservatoire Royal de Bruxelles et l’Eglise Notre-Dame des Victoires au Sablon accueillent le 37e Festival Midis-Minimes. L’occasion, tant pour le mélomane averti que l’auditeur ouvert à la découverte, d’y écouter - chaque jour de la semaine à 13h15 - un concert de 35 minutes. Les thématiques sont dictées par les lieux : orchestre, musique de chambre et piano au Conservatoire Royal ; musique ancienne et musique vocale à l’Eglise. La programmation qui se veut internationale couvre toutes les époques, du Moyen-Age à nos jours, en privilégiant les formations de musique de chambre et en abordant aussi les musiques non européennes.
Lors de ce festival 2023, une semaine est dédiée au piano avec de jeunes talents belges comme Anaïs Cassiers, Valère Burnon et Matthieu Idmtal, au côté du duo Dominique Cornil - Eliane Reyes. La musique ancienne, elle, est présente au Sablon durant deux semaines avec, entre autres, le Canticum Novum, ensemble proposant un mélange de cultures et d’influences entre Orient et Occident (le 24 juillet). Ou encore le concert des Abbagliatti qui mettent à l’honneur la musette (le 25 juillet). Sans oublier la participation à ce festival de la soprano Jodie Devos (le 31 août), la mezzo-soprano Lucile Richardot (le 11 juillet), l’ensemble Clematis (le 1er août), le Quatuor Danel (le 31 juillet), le Quatuor Ardeo (le 7 août) et le Quatuor Alfama (le 16 août).
Programme complet disponible sur le site : www.midis-minimes.be
S.D.
Photo : concert de clôture Midis-Minimes 2022 / © Be.Culture.
Article mis en ligne en juillet 2023

Tous les deux ans à la mi-août, en alternance avec le «Tapis de Fleur» sur la Grand-Place», la biennale Flowertime convie les amateurs de fleurs à (re)découvrir, dans un décor floral particulier, l’Hôtel de Ville de Bruxelles – classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, tout comme l’ensemble de la Grand-Place.
Mise sur pied conjointement par les organisateurs du Tapis de Fleurs et des Floraliën, l’édition 2023 réunit une vingtaine d’équipes d’artistes floraux qui rendront hommage au Surréalisme belge – et ses grands peintres – en décorant une quinzaine de salle de l’Hôtel de Ville de fleurs multicolores et de végétaux, dont notamment le cabinet du Bourgmestre et la Salle du Conseil provisoire. Outre le parcours intérieur de l’édifice – d’une durée d’environ 45 minutes –, le visiteur aura l’occasion d’accéder à la Tour de l’Hôtel de Ville pour y admirer la vue panoramique de Bruxelles à 360 degrés. Pour découvrir ce panorama avec vue imprenable sur la Grand-Place et la ville entière, il faut gravir un escalier en colimaçon de 200 marches depuis la cour de l’Hôtel de Ville.
Dans le cadre de Flowertime 2023, l’Hôtel de Ville sera accessible du 11 au 15 août : de 11h à 18h le 11, et de 10h à 19h les jours suivants.
Toutes les informations utiles sont disponibles sur le site www.flowertime.be.
M.VD.
Photo : © Wim Vanmaele – Jolien Vanderstappen (Flowertime 2017)
Article mis en ligne en juillet 2023

Bruxelles a joué un rôle important dans la naissance et la diffusion de l’Art nouveau. En cette année 2023, la capitale célèbre ce style artistique typiquement belge avec l’évènement «Art Nouveau Brussels 2023». C’est dans ce cadre-là que la Fondation Roi Baudouin expose, actuellement au Musée BELvue, une quarantaine d’œuvres emblématiques de ce mouvement artistique, qui sont issues de sa collection. De fait, grâce à la générosité de mécènes, la Fondation Roi Baudouin a pu acquérir, au cours de ces dernières années, différentes pièces majeures de la période Art nouveau, notamment des œuvres de Victor Horta, Philippe Wolfers, Henry van de Velde, George Morren et Gustave Serrurier-Bovy.

L’exposition «Art nouveau – Histoires d’objets d’exception» propose, outre les chefs-d’œuvre, une série d’objets usuels conçus dans ce style caractéristique, dont l’histoire ou une anecdote intéressante est détaillée. L’exposition est à découvrir jusqu’au 7 janvier 2024 au Musée BELvue (Place des Palais à Bruxelles) ; l’entrée est gratuite.
M.VD.
1. Paul Hankar - Deux paravents réalisés pour le restaurant du Grand Hôtel à Bruxelles, 1897. Bois d’acajou, verre coloré et roulettes en cuivre, 200 x 180 cm. Acquis par la Fondation Roi Baudouin en 2004, en dépôt au Design Museum à Gand/photo : Pasodoble - P. de Formanoir.
2. Atelier Boch - Série de vases de style Art nouveau provenant de la collection Catteau, vers 1885-1900 ; faïence fine. Don de Claire De Pauw et Marcel Stal à la Fondation Roi Baudouin en 1999, en dépôt au Centre de la céramique de la Fédération Wallonie-Bruxelles à La Louvière/photo : Keramis.
Article mis en ligne en juin 2023
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Présentée au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, jusqu’au 17 septembre prochain, l’exposition « The Harlem Fantasy’82 – Origin(s) of the Royal House of LaBeija » plonge le public au cœur de la culture des salles de bal et aux origines de la légendaire Royal House of LaBeija. Et ce, en rassemblant trente-huit photographies inédites de l’une des soirées les plus importantes de l’histoire de la « ball culture », organisée à New York en 1982.
Les Ballrooms (salles de bal) sont nées dans les communautés afro-américaines et latinos LGBT qui ont lancé leurs propres concours de beauté, face au racisme des concours officiels. Ces événements offraient un espace politique de célébration et de répit aux communautés marginalisées les plus durement touchées par le climat social et économique répressif, imposé par l'administration du président Ronald Reagan, et plus généralement par l'idéologie blanche hétéronormative.
1982, sur la 125e rue ouest de New York : une soirée spéciale – le Harlem Fantasy Ball II – est organisée par Pepper LaBeija et Dorian Corey. Le photographe Nick Kuskin, alors âgé de 21 ans, est invité à documenter cette soirée historique, consacrée à l’expression personnelle et à la création communautaire d'avant-garde. Les négatifs n'ont été retrouvés et restaurés que récemment et les photographies sont exposées pour la toute première fois.
L'exposition présentée à Bruxelles et le programme qui l’entoure font l’éloge de la naissance et de la contribution de Pepper LaBeija et Dorian Corey, et aussi de la Royal House of LaBeija, qui ont permis de jeter les bases d'un mouvement mondial d'expression et de défense des communautés queers, noires et brunes.
S.D.
Photo : Voguing – The Harlem Fantasy Ball II, NYC – © 1982, Nick Kuskin.
Article mis en ligne en mai 2023

Le spectacle «Arsène Lupin» est à l'affiche du Théâtre Royal du Parc, jusqu'au 3 juin. Un texte original co-écrit par Thibaut Nève et Othmane Moumen, d’après les personnages créés par le romancier et conteur français Maurice Leblanc, au temps de la Belle Epoque. Héros de fiction, Arsène Lupin est ce gentleman cambrioleur, connu pour son talent à user de déguisements, à se grimer et à prendre des identités multiples pour commettre ses délits et résoudre des énigmes criminelles, avec pour but de venger les biens financiers mal acquis.
L'intrigue se passe au cœur des années vingt du siècle passé, en France, entre la Normandie et Paris. Une époque au cours de laquelle les mouvements féministes éclosent et où Arsène Lupin, déjà quarantenaire, aspire surtout au bonheur d'un foyer tranquille. Bien décidé à prendre sa retraite, il va cependant se retrouver, malgré lui, entraîné dans une course poursuite et une chasse au trésor. Divisé entre l'amour passion et l'amour raison, il côtoie toutes les classes sociales, de la bonne bourgeoisie de province aux artistes de cabaret des Années Folles, croisant par ailleurs la route d'une certaine Joséphine Baker... Il retrouve tout un petit monde d'honnêtes et de malhonnêtes gens qui s'aiment, se quittent, se mentent, se trahissent et s'épaulent.
Cette brillante comédie – où les scènes s'enchaînent sans temps mort, ponctuée d'intermèdes de music-hall et de magnifiques chorégraphies de danse et de combat – est mise en scène par Thibaut Nève et est jouée par une équipe de onze interprètes : Othmane Moumen (Raoul D'Andrésy, alias Arsène Lupin), Julie Dacquin, Christian Dalimier, Damien De Dobbeleer, Manon Hanseeuw, Olivia Harkay, Sarah Lefèvre,Thibault Packeu, Bernard Sens, Laurence Warin et Mehdi Zekhnini.
(Info : tél. 02 505 30 30 –www.theatreduparc.be)
M.VD.
Article mis en ligne en mai 2023

Du 29 avril au 21 mai, Pairi Daiza se pare de fleurs et de couleurs égayant le cadre de vie des 7500 animaux. Fleurs naturelles, arbustes et arbres – parmi lesquels jonquilles, magnolias, narcisses, tulipes, cerisiers blancs, camélia japonica, arbres de Judée, prunus persica Melred – prennent place dans ce jardin s'étalant sur une superficie de 75 hectares. A ce somptueux décor floral s'ajoute des installations de papillons géants, créés en fibre végétale colorée, ornant deux allées, passant sous l'escalier monumental et également dans le monde de Cambron-l'Abbaye.

Chaque année, des dizaines d’animaux voient le jour à Pairi Daiza. C’est pourquoi le Parc et sa Fondation mettent des dossiers pédagogiques gratuits à disposition de tous. Préparés par les équipes scientifiques, zoologiques et pédagogiques, ces dossiers peuvent être lus avec les enfants, pour les aider à comprendre le monde animalier qui nous entoure et ainsi mieux le respecter et le protéger. Le premier de ces dossiers est consacré à la reproduction animale. Pourquoi la reproduction ? Car la perpétuation de toute espèce vivante passe par sa reproduction. Cette question est d’autant plus cruciale pour les espèces en voie d’extinction, comme un grand nombre de celles accueillies au sein de Pairi Daiza. Le dossier est disponible sur le site internet https://www.pairidaiza.eu/.../conscientiser-les-citoyens.
S.D.
Article mis en ligne en avril 2023

Du 13 avril au 18 mai, retour des Nocturnes à Bruxelles avec six musées qui seront ouverts au public chaque jeudi de 17h à 22h. Les visiteurs pourront profiter, en plus de la découverte des expositions et collections des établissements participants, de visites guidées exclusives, d’ateliers artistiques ou encore d’un accès privilégié aux réserves. Les 37 musées participants se sont regroupés par quartier pour permettre de combiner plusieurs lieux lors d'une même soirée. Des promenades guidées dans le quartier, ou entre musées, complètent l’offre de visite et replacent les institutions dans le tissu urbain.
Comme cette année Bruxelles célèbre l’Art nouveau, les Nocturnes s’associent à cette initiative et proposent chaque jeudi la visite d’une maison Art nouveau ou d’une exposition sur la thématique. Ainsi, la Maison Cauchie, l'Hôtel Van Eetvelde, la Maison Autrique… sont à découvrir, en plus des expositions au Musée Horta et à la Maison du Roi. La Wittockiana présentera aussi, juste pour l’occasion, sa précieuse collection de documents Art nouveau.
Le coup d'envoi des Nocturnes 2023 aura lieu le 13 avril du côté de Molenbeek et d'Anderlecht avec, entre autres, la découverte du réseau de distribution d’eau entre le Musée des Egouts et La Fonderie. Le dernier jeudi des Nocturnes (le 18 mai) concordant avec la journée internationale des musées, la soirée de clôture sera axée sur les thématiques de cette journée mondiale : la durabilité et le bien-être. La Maison de l’Histoire Européenne, qui aborde l’histoire des déchets dans son exposition «Jeter – Histoire d'une crise contemporaine», proposera un atelier d’upcycling textile. BELexpo s’emparera aussi de cette thématique pour s’adresser en priorité aux adolescents et leur famille. Du côté du Cinquantenaire, les musées feront découvrir leurs collections uniques et ouvrir des lieux habituellement fermés au public comme le Pavillon des Passions Humaines. Le programme complet des Nocturnes et la vente des tickets sont disponibles sur www.nocturnes.brussels.
M.VD.
Article mis en ligne en mars 2023

Dans le cadre de l'année Art Nouveau à Bruxelles, le Musée Horta présente une nouvelle exposition-événement intitulée «Victor Horta Versus Art Nouveau. Horta's vocabulary». Elle entend faire voir Horta avec un autre regard. Oubliez les questions des styles et les images toutes faites sur l'architecte. Tentez même d’oublier un instant l’Art Nouveau, une étiquette utile mais parfois réductrice. Mais portez plutôt un regard sans idées préconçues sur Horta et voyez ce qu’il dit : le rôle de sa femme et de ses mentors – Balat et Viollet-le-Duc –; son inspiration tournée aussi vers l’Egypte ancienne, la Grèce, le 18e siècle; son admiration pour l’opéra Garnier et le Palais de Justice de Bruxelles. Un ensemble de dix modèles en plâtre, jamais montrés au public, est présenté dans une mise en scène audacieuse faisant écho aux styles du passé et à l’œuvre de Horta.
Pour comprendre le vocabulaire de Horta après 1918, des restitutions 3D de deux créations disparues sont présentées. Il s'agit de la maison que Victor Horta a réaménagée et restaurée au 136 avenue Louise et qui fut détruite ainsi que la salle de musique de chambre du Palais des Beaux-Arts malheureusement définitivement défigurée il y a une quarantaine d’années. Ces deux restitutions ont été réalisées par le Laboratoire Alice de la faculté d'architecture La Cambre Horta.
L'exposition «Victor Horta Versus Art Nouveau. Horta's vocabulary» est à voir jusqu'au 8 janvier 2024.
S.D.
Photo : Une vue de l'exposition – © Vincent Everarts (© Horta Museum)
Article mis en ligne en mars 2023

Jusqu'au 5 novembre prochain, Train World – le musée de la SNCB à Bruxelles – accueille l'exposition Animalia. Cette exposition invite à vivre un voyage poétique et scientifique consacré à la préservation de notre planète et vise à sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux liés à la biodiversité et au climat, ainsi qu'au rôle primordial du train, mode de transport durable par excellence.

Le sculpteur belge Pierre-Yves Renkin a été convié à y exposer une vingtaine d'œuvres représentant des animaux grandeur nature, disséminés dans l'exposition permanente de Train World et dialoguant avec les diverses collections ferroviaires. L'exposition présente également des pièces maîtresses de la collection personnelle de l'artiste, permettant de s’immerger dans son univers et dans son travail de sculpteur animalier.
Parallèlement, les thématiques de la préservation de la biodiversité, du dérèglement climatique et des atouts du train en tant que mode de déplacement durable, sont développées dans les différents espaces du musée, grâce à l’apport de scientifiques de l’UCLouvain. Sans oublier un volet de l'exposition consacré aux efforts entrepris par la SNCB, Infrabel mais aussi Thalys (Eurostar Group) et Lineas, opérateur ferroviaire de fret, pour réduire l’impact de leurs activités sur l'environnement et le climat. En effet, un thème majeur développé dans l'exposition est celui des «atouts du train». Si, à l’origine, le train était un symbole de la révolution industrielle, source d'immenses progrès mais aussi de conséquences néfastes sur l'environnement, aujourd’hui, du fait de ses nombreux atouts – parmi lesquels notamment ses faibles émissions de CO2 –, il répond à une envie de voyager de manière plus durable.
M.VD.
Article mis en ligne en février 2023

La Maison de l'Histoire Européenne, située dans le bâtiment Eastman au Parc Léopold à Bruxelles, présente l'exposition temporaire Jeter – Histoire d'une crise contemporaine, qui propose un tour d’horizon inédit de l’histoire de nos déchets. De la révolution industrielle jusqu’aux dérives de la société de consommation, cette exposition retrace de profonds changements dans la manière dont nous gérons et percevons les déchets.
Fragments d’objets de l’âge de bronze, échantillons de chiffons blancs utilisés en papeterie au 19e siècle, appareils électroniques… Qu’il soit industriel ou ménager, toxique ou réutilisable, le déchet est révélateur. L’exposition examine la question des déchets en Europe d’un point de vue historique, à travers quatre sections : Avez-vous dit déchets ?; De la réutilisation au rebut (de 1800 à 1945); L’Europe du tout jetable (de 1945 à aujourd’hui); Vivre avec (ou sans) les déchets. Les objets et témoignages qui sont présentés font prendre la mesure de l’impact écologique des déchets et de la responsabilité historique et contemporaine de l’Europe sur le sujet. Non pas pour nous accabler, mais pour faire réfléchir en tant qu’individus et sociétés.
L'exposition Jeter – Histoire d'une crise contemporaine est visible jusqu'au 14 janvier 2024. L'entrée est gratuite.
D.T.
Maison de l'Histoire Européenne : 135 rue Belliard – 1000 Bruxelles – historia-europa.ep.eu
Photo : La Vénus aux chiffons – Michelangelo Pistoletto – © Be Culture.
Article mis en ligne en février 2023

Fondé en 1994, Pairi Daiza permet aujourd’hui aux visiteurs de découvrir plus de 7.000 animaux de 800 espèces différentes, sur quelques 75 hectares de superficie. Mais Pairi Daiza n’est pas seulement un parc animalier. Il se veut également une vitrine du patrimoine industriel. A ce titre, Pairi Daiza vient d’acquérir une locomotive à vapeur belge originaire du Hainaut. Construite en 1900 par la Société Métallurgique de Couillet, elle a été utilisée dans des mines espagnoles, achetée par un collectionneur britannique et conservée par une société de chemins de fer du Pays de Galles. 123 ans après sa fabrication à Couillet, ce joyau est de retour en Belgique. C’est dans les ateliers du Parc que la locomotive va bénéficier d’une restauration complète. A ce jour, Pairi Daiza possède 6 anciennes locomotives à vapeur dont 4 sont en état de fonctionnement. La construction de la ligne de chemin de fer Pairi Daiza Steam Railway et la remise en état des locomotives représentent une passion et un travail quotidien pour l’équipe des cheminots du Parc. La petite vitesse des locomotives est parfaitement adaptée à un agréable voyage dans le Jardin des Mondes et permet aux visiteurs de profiter du Parc d’une autre façon et d'observer de nombreux animaux d’un point de vue différent.
La «Couillet», reine de la collection de Pairi Daiza, est visible dans le hangar des trains installé dans la Terre du Froid, devant l’Izba.
C.F.
Photo : Locomotive «Couillet» devant le hangar / © Pairi Daiza – Solène Senhaji.
Article mis en ligne en janvier 2023

The New Vibe est une start-up bruxelloise qui, dès ses débuts, a su trouver écho auprès de grands acteurs de l’entrepreneuriat national et international. La levée de fonds d’1,5 million d’euros, réalisée par un jeune starter du web belge (Jean Collinet), lui a permis de s’entourer d’une équipe en pleine croissance. La start-up compte également sur le soutien de Digital Attraxion, fonds d’investissement dédié aux entreprises numériques.
The New Vibe annonce le lancement de son application TNV : une émission interactive diffusée, en direct, sur smartphone qui permet de remporter des expériences de vie uniques. La première aura lieu ce 23 octobre, à 19h44 précises. L’émission sera diffusée tous les dimanches, à la même heure en direct, et deviendra rapidement le rendez-vous immanquable du dimanche soir! Au travers d’un contenu inédit, immersif, décalé et à la portée de tous, The New Vibe ambitionne de révolutionner l’industrie du divertissement live sur smartphone. Lors de chaque émission, le joueur/la joueuse qui aura répondu le plus rapidement aux 12 questions posées par l’animateur TNV repartira avec une expérience hors du commun. Au programme de la première émission : 2 accès pour le concert de Stromae au Madison Square Garden, le 21 novembre 2022, avec séjour à New-York.
Rendez-vous donc ce 23 octobre, à 19h44, sur l’App’ TNV (disponible gratuitement sur Android et IOS) pour découvrir le nouveau concept de cette start-up atypique... Et les dimanches suivants.
D.T.
Article mis en ligne en octobre 2022

Après Zurich, Munich, Madrid, Budapest, Dublin, Paris et Séoul, la gigantesque exposition «Toutankhamon, son tombeau et ses trésors» fait escale à Tour & Taxis à Bruxelles, pour le plus grand plaisir des amateurs d’égyptologie. Découverts il y a presque cent ans, le trésor funéraire et le destin tragique du jeune pharaon Toutankhamon continuent de fasciner les historiens et le public.
A Louxor en novembre 1922, après cinq années de fouilles dans la Vallée des Rois, l’archéologue britannique Howard Carter fait une fabuleuse découverte, qui émerveille toujours un siècle plus tard : le tombeau du pharaon Toutankhamon pratiquement intact, avec tous ses trésors. Un joyau inestimable datant de plus de 3000 ans, que l'exposition immersive «Toutankhamon, son tombeau et ses trésors» propose d’explorer. Produite par la société allemande Semmel Exhibitions, elle présente, sur une superficie de 3000 m², le trésor funéraire du pharaon, reproduit grâce à la 3D et présenté dans son contexte archéologique, à travers plus d’un millier de reproductions d’objets inestimables, de graphiques, d’images et de films. Un audioguide narre en outre le destin de ce jeune pharaon qui n'a régné que neuf ans, à une époque troublée de l’histoire de l'Egypte. Mis au point en collaboration avec des égyptologues, il est décliné en version adulte et enfant. De plus, en marge de l’événement, un cycle de conférences consacrées à l’Egypte, des activités familiales et de nombreux événements sont organisés. Toutes les informations sont disponibles sur le site https://tutankhamunexpo.com.
S.D.
Article mis en ligne en juillet 2022

Le Théâtre de la Gaîté, situé au cœur de Bruxelles, accueille, depuis le début du mois de juillet 2022, le plus grand Musée de l’Illusion d’Europe. Un tout nouveau musée dont l’objectif est d’initier ses visiteurs – toutes générations confondues – au monde fabuleux de l’illusion d’optique. Sur plus de 700 m² de superficie, il plonge les visiteurs dans une expérience pédagogique et ludique unique, conçue pour s’instruire en s’amusant. La collection présentée met l’accent sur la manière dont fonctionne notre cerveau et dont nous gérons notre perception des choses, en rappelant que la perception n’est bien souvent qu’une mystification et qu’il suffit d’un regard différent pour appréhender le monde autrement. Tout au long du parcours on découvre des illusions d'optique, tantôt amusantes tantôt déplaisantes si on ne comprend pas la manière dont notre cerveau a été piégé. Et le directeur du musée, Damir Cicak, de préciser : «Le visiteur découvre que ce que le cerveau décode par le biais des sens n’est pas nécessairement la réalité»... «En ces temps où les prises de position se font et se défont à la vitesse de l’éclair, en partie à cause des réseaux sociaux, et où le dialogue tend à faire figure de parent pauvre, le musée interpelle les visiteurs sur les faits tout en leur prodiguant un conseil judicieux : vérifiez d’abord si votre perception est bien la bonne. D’autres verront peut-être certaines choses qui vous échappent. Cette perspective est, peut-être, plus précieuse encore que l’expérience elle-même».
Musée de l'Illusion : 18 rue du Fossé aux Loups – 1000 Bruxelles – tél. +32 2 219 23 50 – Museumofillusions.be
S.D.
Article mis en ligne en juillet 2022

Un nouveau musée vient d'ouvrir à Tour & Taxis à Bruxelles. : le Toys Discovery Museum, qui aborde des thèmes de l'histoire, des sciences, de la culture, de la mode et où le jouet – particulièrement à partir des années 50 – est le fil conducteur. Un lieu de découverte pour les jeunes et un retour dans le passé pour les adultes !
Dans ce musée immersif, chacun peut découvrir et regarder – au rythme de ses envies – les objets, figurines, jouets qui remplissent les 135 vitrines d'exposition. Toys Discovery Museum est un musée pédagogique composé de 14 zones, 250 mètres d'étagères et de vitrines mettant en situation, dans une scénographie soignée, des récits de l'histoire et de l’homme, ainsi que des espaces renfermant des pièces uniques, pour les collectionneurs.
Les différentes sections forment un parcours amenant les visiteurs dans la jungle, dans des contrées lointaines des Amériques, dans les fonds marins du Pôle Nord, et même dans l'espace, au-delà du système solaire, en compagnie de robots pour un voyage intergalactique. Une aventure assurément fascinante...
S.D.
Toys Discovery Museum : Avenue du Port 86 C – 1000 Bruxelles.
Article mis en ligne en mai 2022

La Fondation Roi Baudouin a sorti la nouvelle édition de sa brochure «Patrimoine & Culture», dans laquelle elle dresse le bilan de l'année écoulée et présente certains de ses projets ainsi que ses récentes acquisitions.
En 2004, Thomas Neirynck a fait don de près de 700 œuvres d'art à la Fondation Roi Baudouin. Cette collection offre une vision subjective de l'art abstrait de la seconde moitié du 20e siècle, en particulier de deux courants artistiques ayant permis aux artistes belges d'acquérir une renommée internationale : la Jeune Peinture Belge et CoBrA.
L'exposition «Du privé au public – Collection Thomas Neirynck, du sentiment à l'expression lyrique», consacrée à la collection Thomas Neirynck, initiée par le FeliXart Museum, à Drogenbos, est à voir jusqu'au 25 septembre 2022.
S.D.
FeliXart Museum : 6 rue Kuiken – 1620 Drogenbos – tél. 02 377 57 22
Article mis en ligne en mars 2022

Tous les visiteurs du Parc Pairi Daiza peuvent désormais observer les manchots pour lesquels un territoire remarquable a été construit sur le site. Il s'agit d'un territoire de 850 m² adapté au comportement naturel de ces animaux, conçu dans un esprit de développement durable et doté de lumière naturelle, de revêtements de sols variés, d’un air assaini et d’un bassin d’eau salée.
Dans la «Grotte aux manchots», la température ambiante est maintenue à une moyenne de 4°C avec un maximum absolu de 7°C. Des recherches récentes ayant montré combien le spectre lumineux est fondamental pour le bien-être de ces animaux, l'enclos est doté d'une grande verrière de lumière naturelle de 100 m² qui ouvre le plafond de la grotte vers le ciel, juste au-dessus du territoire principal nommé «l’île». Les besoins en rayons UV sont donc fournis par la lumière naturelle, tandis qu’un complément de lumière est prodigué par un système d'éclairage artificiel, basé sur un mélange d’ampoules LED et halogènes.
D’une taille de 850 m², dont 300 m² réservés aux visiteurs, la «Grotte aux manchots» veille à la bonne condition physique de ses habitants et leur permet d’exprimer au mieux leurs comportements naturels. Leur habitat consiste en trois zones, établies sur deux niveaux : l'île (212 m², le bassin (350 m³) et la mezzanine (140 m²). La première est composée de plusieurs plateformes séparées par des espaces rocheux permettant un comportement territorial et une appropriation par les couples. Au sol, différents types de revêtements, tels que des galets naturels pour la construction de nids, des plages en galets stabilisés, des rochers pour permettre l'escalade et le positionnement en hauteur. Le bassin offre une profondeur variable de 3 m à 80 cm. Les manchots pouvant passer 75% de leur vie en mer, ce bassin a été construit suffisamment grand et long pour que les manchots puissent y déployer toute leur capacité de nage. Quant à la mezzanine – aussi appelée promenade des manchots –, elle contient l'aire de nourrissage où, après s'être nourris, les manchots continuent leur parcours le long de la mezzanine, passent devant les visiteurs pour, ensuite, redescendre via une rampe de glisse et rejoindre l’île qui abrite la olonie.

Afin de permettre aux visiteurs de bien pouvoir observer les manchots, différents points de vue ont été aménagés : de plain-pied avec la colonie sur l’île, en vision subaquatique et en hauteur le long de la mezzanine, ou encore dans les quatre chambres qui proposent des expériences uniques au contact des manchots.
Actuellement, douze manchots papous – 5 mâles et 7 femelles âgés de 1 à 35 ans – résident dans la «Grotte aux manchots». Ils ont été confiés au Parc Pairi Daiza par l’Oceanografic Valencia (Espagne), le Zoo d’Anvers et le Zoo de Munich (Allemagne). Depuis leur arrivée en février 2021, ils forment une colonie bien soudée.
Les manchots papous sont des oiseaux vivant en Antarctique. A ce stade, ils sont classés en «préoccupation mineure» sur la liste rouge des espèces en danger dans la nature de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Plusieurs menaces pèsent toutefois sur l’espèce dans son milieu naturel : surpêche, capture accidentelle dans les filets de pêche, pollution générée par les exploitations pétrolières, ingestion de particules plastiques, réchauffement climatique qui fait fondre la banquise où ils doivent trouver des partenaires, s’accoupler et élever leurs petits. Pour protéger le manchot papou à long terme, Pairi Daiza participe à un programme européen coordonné par l’Association européenne des Zoos et Aquariums.
C.F.
Photos : © Pairi Daiza / 1. île aux manchots et 2. bassin de la grotte aux manchots.
Article mis en ligne en juillet 2021

Les Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles conservent une belle collection de vitraux, constituée de plus de 350 œuvres datant du 13e au 20e siècle. Grâce au projet de recherche interdisciplinaire «Fenestra - 800 ans d’histoire du fenestrage» - qui, démarré en 2017 et coordonné par le département de physique appliquée et de photonique de la Vrije Universiteit Brussel, réunit les Musées royaux d'Art et d'Histoire, l’Institut royal du Patrimoine artistique, avec la collaboration du University College London et l’Institut de Recherche sur les Archéomatériaux d’Orléans -, cet ensemble qui constitue une ressource importante pour l’étude du «verre plat» dans les anciens Pays-Bas, est maintenant analysé, conservé dans de bonnes conditions, valorisé et en partie exposé.
Longtemps «oubliée», la collection des Musées royaux d'Art et d'Histoire est une véritable référence dans le domaine du vitrail en Belgique. Les 350 œuvres sont désormais consultables dans le catalogue en ligne du musée (Carmentis projet Fenestra).

Depuis le 2 juillet 2021, une sélection de médaillons issus de cette collection est exposée au Musée Art & Histoire. Ces petits panneaux de verre incolore sont généralement circulaires, d’où le nom de «médaillon» ou «rondel», et sont rehaussés d’un décor peint. Les rondels exposés datent des 16e et 17e siècles, période pendant laquelle les arts verriers des Pays-Bas et de la principauté de Liège étaient en plein essor.
L’exposition «Médaillons - Des miniatures sur verre» retrace, dans un premier temps, l’évolution technologique et artistique du verre peint. La seconde partie de l’exposition s’attache aux thèmes représentés sur les rondels. Ceux-ci sont souvent peints de scènes religieuses - illustrant les saints patrons ou les scènes bibliques -, ou encore de représentations profanes répondant aux goûts nouveaux de la clientèle aisée qui se développait à l’époque. Les rondels forment parfois des séries, illustrant différents épisodes d’un même récit. Ils sont souvent inspirés de copies de tableaux de peintres réputés. L’essor de la gravure et l’invention de l’imprimerie ont permis, par la suite, aux peintres-verriers d’avoir accès à de nouveaux modèles.
Enfin, l’exposition aborde la question des centres de production. Si, au cours des 16e et 17e siècles, la production de rondels devint une industrie florissante aux Pays-Bas, leur attribution à l’un ou l’autre atelier, est souvent difficile. Pour distinguer le travail des peintres-verriers actifs à Anvers, Bruges, Gand, Malines, Bruxelles, Louvain, Liège où d'ailleurs, il faut se baser sur l’iconographie, la technique utilisée et le style, ou encore la provenance des pièces.
C.F.
Photos : © KIK-IRPA, Brussels / 1. Panneau incluant un rondel – Ancien Hôpital Sainte Elisabeth de Lierre, milieu du 16e siècle, et 2. Médaillon «Scène de l’histoire du fils prodigue» attribué à Dirk Vellert – Anvers, 1530-1545.
Article mis en ligne en juillet 2021

Inauguré en septembre 2020, le KBR museum a pour mission de valoriser un trésor national caché depuis 600 ans : la Librairie des Ducs de Bourgogne et ses superbes manuscrits du XVe siècle. Tous les six mois, le musée expose une nouvelle sélection d’ouvrages provenant de cette collection exceptionnelle. De fait, les manuscrits du KBR museum sont trop fragiles pour être exposés en permanence. Aussi, après six mois passés en vitrines, les folios doivent être protégés de la lumière durant six ans. Selon les normes internationalement reconnues, l’exposition d’un parchemin ne peut dépasser 12.500 heures/lux par an.
Depuis le 11 mai dernier, une nouvelle sélection de manuscrits et de miniatures provenant de la Librairie des Ducs de Bourgogne y est exposée.
La nouvelle sélection présente des documents uniques ainsi que des miniatures provenant du Recueil des histoires de Troie ou du Livre des faits d’armes et de chevalerie, ainsi que le second volume des Chroniques de Hainaut. Au total, 77 nouveaux manuscrits sont à découvrir.
Toutefois, les manuscrits qui ont été exposés précédemment restent accessibles en ligne via Belgica, la bibliothèque numérique de KBR (https://belgica.kbr.be). Il est d’ailleurs possible de feuilleter la quasi-totalité des manuscrits de la Librairie des Ducs de Bourgogne sur le site www.kbr.be. L’application permet même d’agrandir les miniatures dans leurs moindres détails.
S.D.
KBR museum : Mont des Arts 28 – 1000 Bruxelles – www.kbr.be
Photo : Jacques de Guise, Chroniques de Hainaut, vol. II. Traduction de Jean Wauquelin – Pays-Bas méridionaux (Mons et Bruges), seconde moitié du XVe siècle. Le roi Radbod emporté par les démons
Article mis en ligne en mai 2021

Dès le 1er septembre, la Porte de Hal – Boulevard du Midi à Bruxelles – rouvre ses portes au public, qui pourra à nouveau y venir découvrir l’histoire médiévale de la ville de Bruxelles et le siècle du peintre Peter Bruegel en toute sécurité. En effet, il a accès aux collections permanentes ainsi qu'à l’exposition temporaire «Back to Bruegel», en parcourant toute la Porte de Hal jusqu’à l’incroyable panorama sur Bruxelles depuis le chemin de ronde, en passant par des escaliers médiévaux habituellement inaccessibles au public.

Pour réaliser un parcours respectant la distanciation sociale et permettant de visiter l’intégralité du bâtiment et de l’exposition, les visiteurs sont invités à emprunter un «passage secret» par les escaliers médiévaux d’origine. Ces derniers ont été cachés au public depuis les grandes transformations de la Porte de Hal réalisées au 19e siècle – par l’architecte Henry Beyaert – et la création du magnifique escalier de style néo-gothique reliant tous les étages du bâtiment.
L’exposition «Back to Bruegel» plonge les visiteurs dans la vie au 16e siècle grâce à des casques de réalité virtuelle et les longues-vues virtuelles, présentes sur le chemin de ronde, permettant de contempler un impressionnant panorama de Bruxelles et de la campagne alentour, sont désormais équipées de produits désinfectants.
M.VD.
www.kmkg-mrah.be/fr/informations-pratiques-1
Article mis en ligne en août 2020

Les musées bruxellois regorgent de pièces uniques et la richesse des collections permanentes des musées de la capitale est exceptionnelle. Quelques pièces extraordinaires ont été rassemblées dans un livre intitulé « 100 trésors des musées bruxellois »; un ouvrage paru aux Editions Racine - Lannoo et réalisé en collaboration avec le Conseil Bruxellois des Musées.
Qu’il s’agisse d’oeuvres de Magritte, Panamarenko ou Brueghel, des iguanodons de Bernissart, d’un fétiche à clous congolais ou de hochets précieux, les cent trésors présentés dans ce livre appartiennent aux collections permanentes de 41 musées bruxellois. Ils ont été sélectionnés en fonction de leur portée historique, leur état de conservation, leur unicité et leur rareté. Pour chacune des pièces, les auteurs livrent une description, une remise en contexte et une anecdote.
Cette publication, disponible en français, en néerlandais et en anglais, est vendue en librairie ainsi que sur les sites : www.brusselsmuseums.be et www.racine.be
C.F.